L’ART D’EDUQUER
DU
PAPE FRANCOIS
Giovanni Perrone
Le pape François à toujours
prêté une particulière attention aux
problèmes éducatifs. Il donne aux éducateurs des indications et des horizons. Dans cette premières journées de pontificat
nous avons vu qu’il utilise souvent des mots-clés pour indiquer la bonne route. Par exemple, l’année
dernière il à invité les enseignants à « éduquer en harmonie pour gagner liberté et la confiance. … une
harmonie intérieure qui fait interagir le sens de la limite avec de la
confiance dans le futur…. Une éducation centrée seulement sur la limite annule
la personnalité et obstacle la liberté…. La conscience du limite est nécessaire,
autrement il y a le relativisme existentielle ou chacun a sa vérité ».
Le pape demande aux éducateurs d’avoir « le cœur ouverte pour se
laisser surprendre chaque jour de la créativité de l’enfant, des illusions du
garçon … Es-que nous sommes capables de rester surpris des exigences des
enfants, de leur transparence – a dit le cardinal Bertoglio- Ou nous sommes
enfermes par les connaissances acquises, les méthodes connus qui doivent etre
empoises sans rien apprendre ? » C’est une invitation aux enseignants
de ne pas perdre le sens de la merveille
et le plaisir d’apprendre de plus en plus.
Dans les discours du Pape
de la première semaine de pontificat il y a des mots qui soulignent le style de
vie d’un chrétien. Mais nous pouvons trouver aussi le style de l’éducateur et
comparer notre service éducatif aux bonnes suggestions que nous donne le Pape.
Marcher : « Notre
vie est une marche et quand nous nous arrêtons, cela ne va plus. Marcher
toujours, en présence du Seigneur ». C’est la marche de la vie. C’est la
marche de la profession. L’éducateur est toujours en pèlerinage, il marche soutenu
par la foi, par des valeurs qui orientent et soutiennent sa route et par
l’espoir dans le futur. Il a des objectives, des compétences, il à le soin de sa continue formation humaine,
professionnelle, spirituelle. Il ne marche tout seul, mais avec la communauté
scolaire. Sa marche, « heureux et docile », sait chercher les meilleures
routes et les meilleures façons d’agir pour rejoindre le but.
Marcher pour édifier.
La marche de l’éducateur n’est pas une marche autoréférentielle, ni le chemin
improvisé ou sens des buts. Il marche
pour édifier une société meilleure, pour aider les enfants à édifier leur vite
selon un projet fondé sur la beauté, la bonté et la vérité ; donc basé sur
des pierres, pas sur la sable. «On parle de pierres : les pierres ont une
consistance; mais des pierres vivantes, des pierres ointes par l’Esprit
Saint ». L’éducateur sait faire interagir la dimension éthique de sa
penser et d’agir aux compétences spécifiques de son enseignement et à la
quotidienne activité didactique. Pour ça
il est engagé à donner une contribution loyale, responsable, significative à la
communauté scolaire et aussi à la communauté ecclésiale et sociale. Et,
bien sur, à l’association professionnelle des enseignants qui est pour lui un
bon lieu de formation continue, de comparaison, de réflexion, de recherche
éducative au fin améliorer son caractère professionnelle.
Témoigner. “Nous
pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses,
mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas ». Tout la vie
de l’éducateur est témoignage de beauté, bonheur et verité, c'est-à-dire de sagesse et de savoir. Il est engagé
à etre de plus en plus visible et croyable: bonne citoyenne, bonne chrétien,
bon enseignant ! C’est pour ça qu’il sa se mettre en relation positive
avec soi même, les enfants, les collègues, les parents, et tous les autres. Le Pape
nous encourage à dispenser sagesse : «Donnons cette sagesse aux jeunes :
comme le bon vin, qui avec les années devient meilleur, donnons aux jeunes la
sagesse de la vie ». «Il devrait apparaître clairement que nous sommes
tous appelés non à nous communiquer nous-mêmes, mais à communiquer cette triade
existentielle que forment vérité, bonté et beauté ».
Savoir écouter les temps et les défis éducatifs, savoir communiquer. L’éducateur
est l’homme de son temps, qui sait faire interagir mémoire et futur. Il sait écouter
et interpréter la demande d’éducation pour donner des bonnes réponses aux élèves,
aux familles, à la société. Il sait écouter le temps des élèves pour l’aider à
grandir adéquatement. Il sait communiquer pour aider la communauté scolaire et
sociale à etre sensible aux besoins éducatifs, particulièrement en faveur des
plus faibles et des pauvres, et à prendre les décisions plus opportunes pour
améliorer la qualité de l’éducation et la qualité de la vie, particulièrement
pour les enfants et les jeunes. « Vous avez la capacité de recueillir et
d’exprimer les attentes et les exigences de notre temps, d’offrir les éléments
pour une lecture de la réalité. Votre travail a besoin d’étude, de sensibilité,
d’expérience, comme tant d’autres professions, mais il implique une attention
particulière par rapport à la vérité, à la bonté et à la beauté ; et cela nous
rend particulièrement proches, parce que l’Église existe pour communiquer
justement ceci : la Vérité, la Bonté et la Beauté «en personne».
Savoir garder, avoir soin. La profession de l’enseignant est l’art d’avoir soin des élèves et de la
communauté scolaire. Pour avoir soin des autres il faut avoir soin de soi même,
de sa formation continue. Le Pape souligne fortement de prêter particulier attention aux plus faibles.
« La vocation de garder, cependant, ne nous concerne pas seulement nous
les chrétiens, elle a une dimension qui précède et qui est simplement humaine, elle concerne tout le monde. C’est le
fait de garder la création tout entière, la beauté de la création, comme il
nous est dit dans le Livre de la Genèse et comme nous l’a montré saint François
d’Assise: c’est le fait d’avoir du respect pour toute créature de Dieu et pour
l’environnement dans lequel nous vivons. C’est le fait de garder les gens,
d’avoir soin de tous, de chaque personne, avec amour, spécialement des enfants,
des personnes âgées, de celles qui sont plus fragiles et qui souvent sont dans
la périphérie de notre cœur. C’est d’avoir soin l’un de l’autre dans la famille
: les époux se gardent réciproquement, puis comme parents ils prennent soin des
enfants et avec le temps aussi les enfants deviennent gardiens des parents.
C’est le fait de vivre avec sincérité les amitiés, qui sont une garde
réciproque dans la confiance, dans le respect et dans le bien. Au fond, tout
est confié à la garde de l’homme, et c’est une responsabilité qui nous concerne
tous. Soyez des gardiens des dons de Dieu ! »
L’avoir soin pour un
enseignant signifie connaitre chaque élève, avoir confiance en lui, connaitre
les ressources pour l’aider à développer, avoir conscience de ses faiblesses
pour lui soutenir et l’aider à renforcer sa personnalité et son compétences,
favoriser le bien-être de chacun dans la classe et dans l’école, mettre en ouvre des projets éducatifs et des
activités didactiques appropriés pour faire conquérir à chacun le plein
développement humain et social. Dans son œuvre l’enseignant doit vaincre la
tentation de l’omnipotence. En fait il y a besoin d’interagir avec les parents,
avec les collègues, avec toutes les autres ressources de la communauté scolaire
et sociale. Il y a aussi la nécessité d’organiser la classe en groupes de
travail qui favorisent l’aide réciproque et qui forment chaque élève à avoir
soin de l’autre. Il faut travailler
fortement pour dépasser quelconque forme de racisme, d’émargination, de
pauvreté, et de violence. A’ cette intention le bon exemple des adultes qui
ouvrent dans l’école est très importante : s’il y a des bonnes relaxions
d’aide entre les adultes, les élèves apprendront plus vite et mieux : ils conquerront
des savoirs et des compétences, mais ils conquerront aussi l’art d’apprendre pour toute la vie et
l’art de vivre bien pour soi même et pour les autres. Donc, savoir garder, avoir soin pour apprendre
à etre un bon citoyen. En effet une bonne communauté scolaire et civile est caractérisée
par l’aide réciproque, par le soutien aux plus faibles, par l’engagement de
chacun pour le plein développement de l’autre, de la communauté, et de l’environnement,
pour bâtir le vrai développement personnel et social et la paix. C’est une communauté
ouverte aux hommes et ouvert à la vie, qui sait accueillir, qui sait soutenir,
qui sait orienter et évaluer. qui sait reconnaitre, qui sait promouvoir, qui
sait exercer la miséricorde, qui sait sourire, qui sait embrasser, qui sait
reconnaitre son ressources et son limite, qui sait rechercher et projeter –avec
responsabilité et intelligence- pour faire
toujours de propre mieux.
La tendresse. La Pape
exalte la force de la tendresse. Une façon d’agir qui exalte la dignité de
l’homme, favorise des relaxions positives, promeuve un bonne apprentissage et
aussi assure la confiance en soi et en
l’autre.
Avec le Pape on peut
affirmer que l’éducateur est « homme fort, courageux, travailleur, mais
dans son âme émerge une grande tendresse, qui n’est pas la vertu du faible,
mais au contraire, dénote une force d’âme et une capacité d’attention, de
compassion, de vraie ouverture à l’autre, d’amour. Nous ne devons pas avoir
peur de la bonté, de la tendresse ! ». Il faut avoir toujours
l’enthousiasme de travailler dans l’éducation et pour l’éducation de tous, et
avoir la confiance en Dieu.
L’école est lieu privilège pour le dialogue et les relations positif
entre les enfants, entre les enfants et
les adultes, entre les écoles, entre les
communautés scolaires et le monde ; pour apprendre à bâtir des ponts ; pour
apprendre et grandir par la rencontre avec l’autre, les autres, l’Autre.
« … que le dialogue nous aide à
construire des ponts entre tous les hommes, si bien que chacun puisse trouver
dans l’autre, non un ennemi, non un concurrent, mais un frère à accueillir et à
embrasser ! … le dialogue entre les
lieux et les cultures avec leurs éloignements - d’un bout du monde à l’autre,
aujourd’hui toujours plus proches, interdépendants -, qui ont besoin de se
rencontrer et de créer des espaces réels d’authentique fraternité. … Lutter contre la pauvreté soit matérielle,
soit spirituelle ; édifier la paix et construire des ponts. Ce sont comme les
points de référence d’un chemin auquel je désire inviter à prendre part chacun ».
Il faut, donc, aider les élèves à vivre les apprentissages comme des
rencontres ; à faire de la relation, de la découverte et de l’acceptation
de l’autre un apprentissage ; à apprendre dans et par le group ; à
avoir soin de soi-même et des autres, spécialement des plus faibles. Il faut
aussi faire converger et rencontrer les savoirs en luttent contre le
cloisonnement disciplinaire et favoriser l’apprentissage de l’altérité par un
accompagnement et une formation à la
découverte, à la confrontation,
au débat, à la gestion des conflits, à la valorisation.
Le service. Le vrai pouvoir de l’éducateur est la capacité de rendre
un bon service a chaque élève, à la communauté. Donc, pour bien servir il a
grand soin de sa formation humaine, culturelle, pédagogique, spirituelle. La
formation à besoin d’étude et de réflexivité, mais aussi d’etre actif et responsable
à la participation aux évents formatifs. « N’oublions jamais que le vrai
pouvoir est le service – nous dit le Pape- Il doit regarder vers le service
humble, concret, riche de foi, de saint Joseph et comme lui, ouvrir les bras
pour garder tout le Peuple de Dieu et accueillir avec affection et tendresse
l’humanité tout entière, spécialement les plus pauvres, les plus faibles, les plus
petits. Seul celui qui sert avec amour sait garder, garder la création tout
entière, garder chaque personne, spécialement la plus pauvre, nous garder
nous-mêmes ».
Et enfin, l’espoir et la joie. L’invitation à
rendre l’école espace d’espérance et à conquérir la joie d’apprendre pour la
vie est présente dans l’enseignement du Pape. Tous les enseignants sont engagé
à promouvoir le bien-être personnel et communautaire, à aider chaque élève à
garder au de la de l’horizon et en haute, à faire gagner la satisfaction et la joie de la pleine
réalisation personnelle et de vivre bien, avec des relations positives avec
soi-même, avec les autres, avec le monde, et avec Dieu aussi. « Nous
accompagnons, nous suivons Jésus, mais surtout nous savons que lui nous
accompagne et nous met sur ses épaules : ici se trouve notre joie,
l’espérance que nous devons porter dans notre monde. Et s’il vous plaît !
Ne vous laissez pas voler l’espérance ! Ne vous laissez pas voler
l’espérance ! Celle que Jésus nous donne ».
Merci, pape François. Vous
êtes un don de Dieu ! Vous nous avez donné des bonnes indications, très riches de sagesse et d’esprit de Dieu. Nous
chercherons de faire de notre mieux.
Giovanni Perrone
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