domenica 24 marzo 2013

L’ART D’EDUQUER DU PAPE FRANCOIS


L’ART D’EDUQUER DU 

PAPE FRANCOIS

Giovanni Perrone


Le pape François à toujours prêté  une particulière attention aux problèmes éducatifs. Il donne aux éducateurs des indications et des horizons.  Dans cette premières journées de pontificat nous avons vu qu’il utilise souvent  des mots-clés  pour indiquer la bonne route. Par exemple, l’année dernière il à invité les enseignants à « éduquer en harmonie  pour gagner liberté et la confiance. … une harmonie intérieure qui fait interagir le sens de la limite avec de la confiance dans le futur…. Une éducation centrée seulement sur la limite annule la personnalité et obstacle la liberté…. La conscience du limite est nécessaire, autrement il y a le relativisme existentielle ou chacun a sa vérité ».
Le pape demande aux éducateurs  d’avoir « le cœur ouverte pour se laisser surprendre chaque jour de la créativité de l’enfant, des illusions du garçon … Es-que nous sommes capables de rester surpris des exigences des enfants, de leur transparence – a dit le cardinal Bertoglio- Ou nous sommes enfermes par les connaissances acquises, les méthodes connus qui doivent etre empoises sans rien apprendre ? » C’est une invitation aux enseignants  de ne pas perdre le sens de la merveille et le plaisir d’apprendre de plus en plus.  
Dans les discours du Pape de la première semaine de pontificat il y a des mots qui soulignent le style de vie d’un chrétien. Mais nous pouvons trouver aussi le style de l’éducateur et comparer notre service éducatif aux bonnes suggestions que nous donne le Pape.
Marcher : « Notre vie est une marche et quand nous nous arrêtons, cela ne va plus. Marcher toujours, en présence du Seigneur ». C’est la marche de la vie. C’est la marche de la profession. L’éducateur est toujours en pèlerinage, il marche soutenu par la foi, par des valeurs qui orientent et soutiennent sa route et par l’espoir dans le futur. Il a des objectives, des compétences, il à  le soin de sa continue formation humaine, professionnelle, spirituelle. Il ne marche tout seul, mais avec la communauté scolaire. Sa marche, « heureux et docile », sait chercher les meilleures routes et les meilleures façons d’agir pour rejoindre le but.
Marcher pour édifier. La marche de l’éducateur n’est pas une marche autoréférentielle, ni le chemin improvisé ou sens  des buts. Il marche pour édifier une société meilleure, pour aider les enfants à édifier leur vite selon un projet fondé sur la beauté, la bonté et la vérité ; donc basé sur des pierres, pas sur la sable. «On parle de pierres : les pierres ont une consistance; mais des pierres vivantes, des pierres ointes par l’Esprit Saint ». L’éducateur sait faire interagir la dimension éthique de sa penser et d’agir aux compétences spécifiques de son enseignement et à la quotidienne activité didactique.  Pour ça il est engagé à donner une contribution loyale, responsable, significative à la communauté scolaire  et aussi à la communauté ecclésiale et sociale. Et, bien sur, à l’association professionnelle des enseignants qui est pour lui un bon lieu de formation continue, de comparaison, de réflexion, de recherche éducative au fin améliorer son caractère professionnelle.
Témoigner. “Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas ». Tout la vie de l’éducateur est témoignage de beauté, bonheur et verité,  c'est-à-dire de sagesse et de savoir. Il est engagé à etre de plus en plus visible et croyable: bonne citoyenne, bonne chrétien, bon enseignant ! C’est pour ça qu’il sa se mettre en relation positive avec soi même, les enfants, les collègues, les parents, et tous les autres. Le Pape nous encourage à dispenser sagesse : «Donnons cette sagesse aux jeunes : comme le bon vin, qui avec les années devient meilleur, donnons aux jeunes la sagesse de la vie ». «Il devrait apparaître clairement que nous sommes tous appelés non à nous communiquer nous-mêmes, mais à communiquer cette triade existentielle que forment vérité, bonté et beauté ».
 Savoir écouter les temps et les défis éducatifs, savoir communiquer. L’éducateur est l’homme de son temps, qui sait faire interagir mémoire et futur. Il sait écouter et interpréter la demande d’éducation pour donner des bonnes réponses aux élèves, aux familles, à la société. Il sait écouter le temps des élèves pour l’aider à grandir adéquatement. Il sait communiquer pour aider la communauté scolaire et sociale à etre sensible aux besoins éducatifs, particulièrement en faveur des plus faibles et des pauvres, et à prendre les décisions plus opportunes pour améliorer la qualité de l’éducation et la qualité de la vie, particulièrement pour les enfants et les jeunes. « Vous avez la capacité de recueillir et d’exprimer les attentes et les exigences de notre temps, d’offrir les éléments pour une lecture de la réalité. Votre travail a besoin d’étude, de sensibilité, d’expérience, comme tant d’autres professions, mais il implique une attention particulière par rapport à la vérité, à la bonté et à la beauté ; et cela nous rend particulièrement proches, parce que l’Église existe pour communiquer justement ceci : la Vérité, la Bonté et la Beauté «en personne».
Savoir garder, avoir soin. La profession de l’enseignant est l’art d’avoir soin des élèves et de la communauté scolaire. Pour avoir soin des autres il faut avoir soin de soi même, de sa formation continue. Le Pape souligne fortement de prêter  particulier attention aux plus faibles. « La vocation de garder, cependant, ne nous concerne pas seulement nous les chrétiens, elle a une dimension qui précède et qui est simplement  humaine, elle concerne tout le monde. C’est le fait de garder la création tout entière, la beauté de la création, comme il nous est dit dans le Livre de la Genèse et comme nous l’a montré saint François d’Assise: c’est le fait d’avoir du respect pour toute créature de Dieu et pour l’environnement dans lequel nous vivons. C’est le fait de garder les gens, d’avoir soin de tous, de chaque personne, avec amour, spécialement des enfants, des personnes âgées, de celles qui sont plus fragiles et qui souvent sont dans la périphérie de notre cœur. C’est d’avoir soin l’un de l’autre dans la famille : les époux se gardent réciproquement, puis comme parents ils prennent soin des enfants et avec le temps aussi les enfants deviennent gardiens des parents. C’est le fait de vivre avec sincérité les amitiés, qui sont une garde réciproque dans la confiance, dans le respect et dans le bien. Au fond, tout est confié à la garde de l’homme, et c’est une responsabilité qui nous concerne tous. Soyez des gardiens des dons de Dieu ! »
L’avoir soin pour un enseignant signifie connaitre chaque élève, avoir confiance en lui, connaitre les ressources pour l’aider à développer, avoir conscience de ses faiblesses pour lui soutenir et l’aider à renforcer sa personnalité et son compétences, favoriser le bien-être de chacun dans la classe et dans l’école,  mettre en ouvre des projets éducatifs et des activités didactiques appropriés pour faire conquérir à chacun le plein développement humain et social. Dans son œuvre l’enseignant doit vaincre la tentation de l’omnipotence. En fait il y a besoin d’interagir avec les parents, avec les collègues, avec toutes les autres ressources de la communauté scolaire et sociale. Il y a aussi la nécessité d’organiser la classe en groupes de travail qui favorisent l’aide réciproque et qui forment chaque élève à avoir soin de l’autre. Il faut  travailler fortement pour dépasser quelconque forme de racisme, d’émargination, de pauvreté, et de violence. A’ cette intention le bon exemple des adultes qui ouvrent dans l’école est très importante : s’il y a des bonnes relaxions d’aide entre les adultes, les élèves apprendront plus vite et mieux : ils conquerront des savoirs et des compétences, mais ils conquerront  aussi l’art d’apprendre pour toute la vie et l’art de vivre bien pour soi même et pour les autres.  Donc, savoir garder, avoir soin pour apprendre à etre un bon citoyen. En effet une bonne communauté scolaire et civile est caractérisée par l’aide réciproque, par le soutien aux plus faibles, par l’engagement de chacun pour le plein développement de l’autre, de la communauté, et de l’environnement, pour bâtir le vrai développement personnel et social et la paix. C’est une communauté ouverte aux hommes et ouvert à la vie, qui sait accueillir, qui sait soutenir, qui sait orienter et évaluer. qui sait reconnaitre, qui sait promouvoir, qui sait exercer la miséricorde, qui sait sourire, qui sait embrasser, qui sait reconnaitre son ressources et son limite,  qui sait rechercher et projeter –avec responsabilité et intelligence-  pour faire toujours de propre mieux.
La tendresse. La Pape exalte la force de la tendresse. Une façon d’agir qui exalte la dignité de l’homme, favorise des relaxions positives, promeuve un bonne apprentissage et aussi  assure la confiance en soi et en l’autre.
Avec le Pape on peut affirmer que l’éducateur est « homme fort, courageux, travailleur, mais dans son âme émerge une grande tendresse, qui n’est pas la vertu du faible, mais au contraire, dénote une force d’âme et une capacité d’attention, de compassion, de vraie ouverture à l’autre, d’amour. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse ! ». Il faut avoir toujours l’enthousiasme de travailler dans l’éducation et pour l’éducation de tous, et avoir la confiance en Dieu.
L’école est lieu privilège  pour le dialogue et les relations positif entre les enfants,  entre les enfants et les adultes, entre  les écoles, entre les communautés scolaires et le monde ;  pour apprendre à bâtir des ponts ; pour apprendre et grandir par la rencontre avec l’autre, les autres, l’Autre. « … que le  dialogue nous aide à construire des ponts entre tous les hommes, si bien que chacun puisse trouver dans l’autre, non un ennemi, non un concurrent, mais un frère à accueillir et à embrasser ! …  le dialogue entre les lieux et les cultures avec leurs éloignements - d’un bout du monde à l’autre, aujourd’hui toujours plus proches, interdépendants -, qui ont besoin de se rencontrer et de créer des espaces réels d’authentique fraternité.  … Lutter contre la pauvreté soit matérielle, soit spirituelle ; édifier la paix et construire des ponts. Ce sont comme les points de référence d’un chemin auquel je désire inviter à prendre part chacun ». Il faut, donc, aider les élèves à vivre les apprentissages comme des rencontres ; à faire de la relation, de la découverte et de l’acceptation de l’autre un apprentissage ; à apprendre dans et par le group ; à avoir soin de soi-même et des autres, spécialement des plus faibles. Il faut aussi faire converger et rencontrer les savoirs en luttent contre le cloisonnement disciplinaire et favoriser l’apprentissage de l’altérité par un accompagnement et une formation à la  découverte,  à la confrontation, au débat, à la gestion des conflits, à la valorisation.
Le service. Le vrai pouvoir de l’éducateur est la capacité de rendre un bon service a chaque élève, à la communauté. Donc, pour bien servir il a grand soin de sa formation humaine, culturelle, pédagogique, spirituelle. La formation à besoin d’étude et de réflexivité, mais aussi d’etre actif et responsable à la participation aux évents formatifs. « N’oublions jamais que le vrai pouvoir est le service – nous dit le Pape- Il doit regarder vers le service humble, concret, riche de foi, de saint Joseph et comme lui, ouvrir les bras pour garder tout le Peuple de Dieu et accueillir avec affection et tendresse l’humanité tout entière, spécialement  les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits. Seul celui qui sert avec amour sait garder, garder la création tout entière, garder chaque personne, spécialement la plus pauvre, nous garder nous-mêmes ».
Et enfin, l’espoir et la joie. L’invitation à rendre l’école espace d’espérance et à conquérir la joie d’apprendre pour la vie est présente dans l’enseignement du Pape. Tous les enseignants sont engagé à promouvoir le bien-être personnel et communautaire, à aider chaque élève à garder au de la de l’horizon et en haute, à faire gagner  la satisfaction et la joie de la pleine réalisation personnelle et de vivre bien, avec des relations positives avec soi-même, avec les autres, avec le monde, et avec Dieu aussi. « Nous accompagnons, nous suivons Jésus, mais surtout nous savons que lui nous accompagne et nous met sur ses épaules : ici se trouve notre joie, l’espérance que nous devons porter dans notre monde. Et s’il vous plaît ! Ne vous laissez pas voler l’espérance ! Ne vous laissez pas voler l’espérance ! Celle que Jésus nous donne ».

Merci, pape François. Vous êtes un don de Dieu ! Vous nous avez donné des bonnes indications,  très riches de sagesse et d’esprit de Dieu. Nous chercherons de faire de notre mieux.
                                                                                                                                                                   
                                                                                                                                                     Giovanni Perrone

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