venerdì 27 novembre 2015

SAVOIR RISQUER pour ACCEPTER les DEFIS de L’EDUCATION

SAVOIR RISQUER POUR ACCEPTER LES DEFIS DE L'EDUCATION
Le congrès mondial de l’éducation catholique

Plusieurs milliers d’enseignants et dirigeants catholiques des écoles et universités du monde entier ont participé au congrès organisé par la congrégation pour l’éducation catholique du Saint Siège. La prestigieuse initiative, préparée depuis longtemps, avec un  remarquable travail, en particulier grâce à la dynamique de Monseigneur Vincenzo Zani et à la coordination scientifique du professeur Italo Fiorin a été un moyen très opportun pour célébrer les 50 ans de la déclaration Gravissimus Educationis, lancée  par le concile Vatican II et le 25° de la Ex Corde Ecclesiae, la constitution apostolique sur l’identité  et sur la mission de l’université catholique promulguée par Jean Paul II. L’année dernière la Congrégation a préparé un « Instrumentum Laboris » pour aider toutes les réalité ecclésiales, les écoles et les universités catholiques, et aussi les enseignants catholiques à débattre des problèmes éducatifs émergeants afin de suggérer des pistes opérationnelles capables d’améliorer la qualité de l’éducation et de relancer l’engagement de l’église pour répondre de façon adaptée aux besoins éducatifs.
Les expériences dans les différentes parties du monde ont été nombreuses, nombreux les documents élaborés,  et nombreuses et variées les  réponses au questionnaire joint à l’Instrumentum Laboris, réponses et documents qui ont été élaborés et résumés par une commission internationale appropriée de savants et présentés au cours des travaux du congrès.
Pendant les travaux du congrès, assez intenses, de nombreux experts de différents pays ont noué des relations et ont  présenté des expériences. Cela a permis à la multitude des participants ( évêques, dirigeants, enseignants, intervenants de la pastorale scolaire, animateur de jeunes) de dialoguer entre eux et de se confronter aux différentes situations ; des prestigieuses institutions académiques aux petites écoles dans les terres de mission, à celles des lieux à haut risque, soit pour  les problématiques socio-éducatives complexes, soit pour les graves dangers liés aux situations de guerre ou de fondamentalisme religieux.
Face aux défis complexes et variés, a été mise en évidence la nécessité que chaque institution universitaire et scolaire sache être une vraie communauté éducative ouverte vers l’extérieur et on a relevé l’importance du travail réalisé par les institutions et les enseignants catholiques afin de favoriser « chez les individu et dans la culture les valeurs anthropologiques et éthiques qui sont nécessaires pour construire une société solidaire et fraternelle ».
Une rencontre longue et animée avec le Saint Père, qui a répondu à de nombreuses questions des participants, a été le sommet et la conclusion du congrès. Le Pape François, en reconnaissant le travail immense et irremplaçable des enseignants, les a invités a mettre en œuvre une école qui intègre, non sélective, qui donne à chaque élève, particulièrement aux plus marginalisés, la possibilité de pleine réussite, à savoir oser pour renouveler et différencier le travail éducatif en le rendant adapté à la solution des problèmes éducatifs ; à se régénérer en allant dans les banlieues de l’existence où on trouve tant de marginalisation ; à cultiver la passion éducative qui pousse à humaniser les gens ; à reconstruire ce pacte éducatif – entre école, famille, institutions et société – nécessaire pour une complète éducation de la personne.
«  Je vous encourage – a-t-il dit- à accepter le défi d’aller dans les banlieues pour faire grandir les jeunes en humanité, en intelligence, en valeurs, en habitudes, pour qu’ils puissent aller de l’avant et apporter aux autres des expériences qu’ils ne connaissent pas ». Et encore : «  Eduquer chrétiennement c’est faire progresser les jeunes, les enfants dans les valeurs humaines dans toute les réalités. Une des ces réalités est la transcendance. Pour moi la crise la plus importante de l’éducation, du point de vue chrétien, est la fermeture à la transcendance ». Enfin, une invitation à repenser les œuvres de miséricorde dans le domaine éducatif en cette année de jubilé.
Le Conseil de l’UMEC, au cours duquel est intervenu le nouvel assistant ecclésiastique, l’évêque de Strasbourg, Mons. Vincent Dollmann, a participé aux travaux du congrès  et a résumé au cours de la réunion annuelle, au siège de l’AIMC, dans les jours suivants le congrès. Les conseillers ont échangé sur la situation de l’Union, sur le travail réalisé et sur les perspectives de développement. Ils ont manifesté leur appréciation pour le travail réalisé par le Comité Exécutif. « Maintenant, a dit Mons. Zani, dans la conclusion des travaux du Congrès, il y a besoin de s’investir pour poursuivre la réflexion en s’inspirant de la richesse de toutes les interventions et des paroles du Saint Père »

Giovanni Perrone

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