lunedì 3 marzo 2014

EDUCATION, PORT ET DIVERSITE CULTURELLE - Contribution de l'UMEC-WUCT à la manifestation de l'UNESCO

EDUCATION, SPORT ET DIVERSITE CULTURELLE :
de nouvelles attitudes pour promouvoir
les droits de l’homme dans le monde
Contribution de l’Union Mondiale des Enseignants Catholiques
UMEC - WUCT
 à la manifestation de l’UNESCO
Paris, le 6 mars 2014

Le thème de la journée organisée par l’UNESCO à Paris le 6 mars prochain est très intéressant et nous aide à réfléchir sur la valeur du sport pour le développement de la personne et de la société. On ne parle pas seulement du sport comme un exceptionnel moyen pour la santé, mais aussi de sa valeur pour l’éducation intégrale et pour l’encouragement de la fraternité entre les gens et entre les peuples.
La journée favorise l’interaction entre les jeunes de plusieurs pays du monde entier, la valorisation des projets réalisés, de bons échanges  au niveau humain, culturel, sportif. On fait la fête ou chacun peut être protagoniste !
On connaît bien l’importance de la pratique sportive dans la vie de l’homme et de la société. C’est une importance connue de l’antiquité à nos jours et toujours liée à la conception de l’homme.
Par exemple, Nelson Mandela aimait dire que « le sport peut changer le monde ». 
Le “Livre blanc du sport européen” (2007) met en évidence que :  « Grâce au rôle qu’il joue dans l’éducation formelle et non formelle, le sport renforce le capital humain de l’Europe.
Les valeurs véhiculées par le sport contribuent à développer les connaissances, la motivation, les compétences et le goût de l’effort personnel.
Le temps consacré aux activités sportives à l’école et à l’université a des effets bénéfiques sur la santé et sur  l’éducation et doivent être valorisés ». Et encore : « L’appartenance à une équipe, les principes tels que le fair-play, le respect des règles du jeu, la solidarité et la discipline ainsi que l’organisation du sport amateur, qui repose sur des clubs sans but lucratif et le bénévolat, renforcent la citoyenneté active. 
La pratique du bénévolat dans des organisations sportives offre de nombreuses occasions d’éducation non formelle qui doivent être reconnues et encouragées. Le sport offre également aux jeunes des possibilités attrayantes d’engagement dans la société et il peut avoir une incidence positive en aidant des personnes à se détourner de la délinquance ». 
On souligne aussi que le sport promeut démocratie et participation, formation et instruction, intégration et cohésion sociale, le rejet de la violence, du racisme, de la xénophobie.
Aujourd’hui l’éducation au sport est plus que dans le passé nécessaire pour aider les jeunes à gagner la confiance en soi, à s’engager avec continuité en faisant des sacrifices pour atteindre de bons objectifs fixés, à conquérir des compétences durables et améliorables, à comprendre le sens de la limite et aussi de la valeur de l’autre, à faire l’expérience de gratuité.

La pratique sportive de l’ équipe, très conseillée, favorise encore plus la coopération, le respect des règles, la valorisation du rôle, pas pour le propre succès, mais pour rejoindre des objectifs communs, la joie de jouer avec et pour les autres,  et de partager son propre engagement avec l’engagement des autres qui sont différents (physiquement, culturellement, même des personnes avec un handicap mental ou physique).

Nous pensons qu’il faut faire attention aux dangers suivants:
-        L’individualisme, le narcisisme et l’autoréférence (le sport comme façon de s’affirmer soi-même contre l’autre) ;
-        La logique du succès et du prestige et non du service, de l’argent et non de la solidarité, du marché et de la technocratie, l’estime pour les résultats « physiques » et non pour  l’éducation intégrale de la personne ;
-        L’estime pour les plus « forts » et les plus capables, plutôt que pour la pleine valorisation de chaque personne ;
-        Le sport comme compétitivité et comme lutte contre les autres et non comme joie  de vivre et de plaisir de jouer avec les autres (l’image de l’ennemi et non pas d’un adversaire à respecter !).

Donc, il est très important de considérer le sport comme possibilité de favoriser « de nouvelles attitudes pour promouvoir les droits de l’homme dans le monde ». Le monde  change très rapidement et « l’éducation  se trouve engagée dans un défi majeur pour l’avenir : rendre possible la coexistence avec une diversité culturelle  et promouvoir un dialogue qui favorise une société pacifique. Un tel itinéraire passe par certaines étapes qui mènent à découvrir la multiculturalité  dans le propre contexte de vie, à surmonter les préjugés dans l’existence et le travail partagés, à se former “à travers l’autre” à la mondialité et à la citoyenneté. Promouvoir la rencontre entre des personnes différentes doit favoriser la compréhension mutuelle …. Une grande responsabilité repose sur les écoles, appelées à développer dans leurs projets éducatifs la dimension du dialogue interculturel. C’est un objectif exigeant, difficile à atteindre, mais nécessaire. L’éducation, de par sa nature, requiert l’ouverture aux autres cultures – sans perte de l’identité propre – et l’accueil de l’autre, afin d’éviter le risque d’une culture fermée sur elle-même et limitée. Par conséquent, il est indispensable que les jeunes apprennent, à travers l’expérience scolaire et académique, à se servir d’outils théoriques et pratiques leur permettant une plus grande connaissance des autres et de soi, des valeurs de leur propre culture et de celles des autres, ainsi que des échanges ouverts et dynamiques qui aident à comprendre les différences, afin d’éviter que celles-ci n’engendrent des conflits, mais pour qu’elles puissent devenir, au contraire, une occasion d’enrichissement mutuel et d’harmonie »[1].
L’UMEC s’engage à sensibiliser les écoles et les enseignants afin de valoriser l’éducation  au mouvement et la promotion de l'activité physique et sportive pour le  développement de la personnalité, la contribution au bien-être de soi-même et des autres, l’expérience de dialogue interculturel et de paix, la joie de chanter la vie et le respect pour  son Créateur.

1 mars 2014/gp/gb



[1]Eduquer au dialogue interculturel à l’école” – Congrégation pour l’Education Catholique,  Cité du Vatican, 28 octobre 2013

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