martedì 29 novembre 2016

ETHICS and VIRTUE in LIFE and in SOCIETY - WHAT APPETITE DO YOU HAVE? en/fr/es/it

WHAT APPETITE DO YOU HAVE?
Ethics and virtue in life and in society: 
A utopia, a hope, a commitment.

by Giovanni Perrone

According to Aristotle, the appetite is the natural tendency for each person to realize what he or she considers "good." The concept of good is closely related to the way of understanding life and the manner of relating to others and society. The recent study by the OCSE, Trust in Government, comparatively analyzes the situation of 29 countries in the world in regards to corruption, highlighting the need, from the earliest years of life, to teach and to exercise the ethics of good citizenship.  Therefore, the report reminds all of the institutions called upon of their responsibility to take care of the growth of good citizens. However, even the citizens must know how to take care of the institutions. In fact, often the unvirtuous citizens make institutions empty of value and full of wrongdoing.
The ethical life consists of taking "care of oneself, care of others, and care of the institutions" (P. Ricoeur). One develops the ability to take care of oneself from birth thanks to the commitment and example of educators-leaders and to life in environments that favor the practice of virtue. The ethics of care interact with the ethics of justice thanks to an idea of good (the so-called common good) that unites the self and the other. It is the willingness to "be ready" for the other that characterizes the act with care.
There is no life without the ethical practice of virtue. I refer to human and civic virtues that interact well with those promoted by religion and favor its development. "Virtue is a habit and creates a firm disposition to do good.   The   human virtues are firm attitudes, stable dispositions, and habitual perfections of intellect and will that govern our actions, order our passions, and guide our conduct according to reason and faith. They make possible self-mastery and joy in leading a morally good life. The virtuous person is he or she who freely practices the good. Every virtue allows the person not only to perform good acts, but also to give the best of himself or herself. With all of his or her sensory and spiritual energy, the virtuous person tends toward the good; researching and choosing it in concrete actions." Thus, this affirms the Catechism of the Catholic Church. Some virtues have a pivotal function; they are called cardinals: justice, fortitude, prudence, and temperance. Indeed, “if one loves justice, virtues are the fruits of his or her labor. In fact, the virtues teach temperance and prudence, justice and fortitude(Sap 8.7). The other virtues gravitate around them. The virtues are not declaimed but lived, matured day by day, even in the little choices and actions of our daily lives.
The appetite to do good guides and supports in making sound choices and living a virtuous lifestyle. A good appetite since childhood pushes each person to become the protagonist and to devote himself or herself to mature and grow in an ethically correct manner. I think metaphorically to a restaurant that fills the street with good smells, presents dishes that stimulate the eyes, stomach, and brain, and also offers the opportunity to learn to cook delicious dishes and, at the same time, involves the customers to build on what they already know. As an example, the appreciation and fraternal accompaniment pull toward the good. Therefore, every institution, starting with the family, must be considered and lived like an educational space, a place where people absorb virtuous acts.
The same attention to legality, often recalled and manifested today, does not have value unless it is closely linked to the virtue of justice and to the concrete and daily commitment because justice is the natural way of being and acting of every person and institution. However, it should be a greater and shared commitment to guarantee to everyone a good education: an educative alliance that unites families, schools, civil institutions and the ecclesial associations and movements.
Moreover, Papa Francesco long stressed the need to educate the good, the beautiful, and the true. Recently he stated that "there are three languages: the language of the head, the language of the heart, and the language of the hands. Education must move on these three roads. Teaching to think, to help, to feel the good, and to accompany in its making. This means that the three languages ​​are in harmony; the child, the boy or girl who thinks about what he or she feels and does, feels what he or she thinks and does, and does what he or she thinks and feels. Thus, education becomes   inclusive   because everyone has a place; inclusive also humanly." These are signs for a virtuous path.
We are all called to perfume virtue so that the fragrance fills homes, schools, institutions, and helps each one to develop that active citizenship needed to feel good and to solve the complex problems of our time. A wish: that you avoid any sort of tepidity, deviant behavior, or anorexic ethics. Our appetite is always of good quality because it is beautiful, good, and true!

QUEL APPETIT AS-TU ?
Etique et vertus dans la vie et la société. Une utopie, une espérance, un engagement.

Selon Aristote l’appétit représente la tendance naturelle qui pousse chacun à réaliser ce que lui, il considère comme « bien ». Le concept de bien est étroitement lié à la façon de comprendre la vie et à la manière de  se positionner face aux autres et dans la société. La récente étude de l’OCSE, trust in government, en analysant de façon comparative la situation de 29 pays dans le monde dans le domaine de la corruption met en lumière la nécessité que, depuis les premières années de la vie, on apprenne et on entraîne l’étique de la bonne citoyenneté. Malheureusement, la situation italienne ne se trouve pas parmi les meilleures. Pour cela, le rapport réclame la responsabilité de toutes les institutions appelées à prendre en charge la formation de bons citoyens. Les citoyens aussi, cependant doivent savoir prendre soin des institutions. En fait, souvent, ce sont les citoyens non vertueux qui rendent les institutions vides de valeur et riches de malfaisance.
Le "vivre de façon étique" et le prendre soin de soi, soin des autres, soin des institutions (P. Ricoeur). On développe la capacité de prendre soin depuis la naissance, grâce à l'engagement et à l'exemple des éducateurs- accompagnateurs et à la vie dans des environnements qui favorisent l’usage des vertus. L’étique du soin va de pair avec l'étique de la justice grâce à l'idée du bien (le fameux bien commun) qui met en relation l'un et l'autre. C'est la disponibilité à" être prêt" pour l'autre qui caractérise l'agir avec soin.
Il n'y a pas de vie étique sans l'usage de la vertu. Je me réfère aux vertus humaines et civiques qui interagissent bien avec celles mises en avant par la religion? Aussi elles en favorisent le développement. "La vertu est une disposition habituelles ferme à faire le bien" Les vertus humaines sont des attitudes solides, des dispositions stables de perfections habituelles de l'intelligence et de la volonté qui règlent nos actes, ordonnent nos passions et guident notre conduite suivant la raison et la foi. Elles procurent facilité, maîtrise de soi et joie pour mener une vie moralement bonne.   
L'homme vertueux est celui qui pratique le bien librement. Chaque vertu permet à la personne, non seulement d'accomplir des actes bons, mais aussi de donner le meilleur de soi. Avec toutes ses propres énergies sensibles et spirituelles la personne vertueuse tend vers le bien ; le recherche et le choisit dans des actes concrets. C'est ce qu'affirme le catéchisme catholique.
Quelques vertus ont une fonction pivot ; elles sont appelées cardinales : la justice, la force, la prudence et la tempérance. En fait " si quelqu’un aime la justice, les vertus sont le fruit de ses fatigues. Les vertus enseignent, en fait, la tempérance et la prudence, la justice et la force. Autour d'elles gravitent les autres vertus. Les vertus ne sont pas déclarées mais vécues, développées jour après jour, même dans le petits choix et action de notre quotidien.
L'appétit du bien oriente et soutient dans l'accomplissement de choix de qualité et dans la recherche de la vie vertueuse pour en faire un style de vie. C'est un bon appétit qui, depuis l'enfance, pousse chacun à devenir acteur et à se dépenser pour grandir et pour faire grandir de façon éthiquement correcte. Je pense, comme une métaphore, à un restaurant qui remplit la rue de bonnes odeurs, présente des plats qui stimulent les yeux, le ventre et l'esprit, il offre aussi la possibilité d'apprendre à cuisiner des plats exquis et, en même temps, encourage les clients à mettre à profit ce qu'ils savent faire. L'exemple, l'appréciation et l'accompagnement fraternel conduisent vers le bien.
Pour cela, chaque institution, à commencer par la famille, doit être vécue et considérée comme un espace éducatif,  lieu où  on se nourrit d'actes vertueux.
La même attention à la légalité, aujourd'hui souvent rappelée et manifestée, n'a pas de valeur si elle n'est pas en étroite connexion avec la vertu de la justice et à l'engagement concret et quotidien pour que la justice soit la façon naturelle d'être et d'agir de chacun et de chaque institution. Il faut, cependant, un très grand engagement partagé pour garantir à tous une bonne éducation ; une alliance éducative qui met en relation familles, école institution civiles et religieuses associations et mouvements.
A ce propos, le Pape François insiste souvent sur la nécessité d'éduquer au bien, au beau, et au vrai.  
Récemment, il a affirmé qu'il y a trois langages : « le langage de la tête, le langage du cœur, le langage des mains. L'éducation doit se positionner sur ces trois voies. Enseigner à penser, aider à bien écouter, et accompagner dans l’action. Il faut que les trois langages soient en harmonie ; que l'enfant, le jeune pense ce qu'il entend et ce qu'il fait, sente ce qu'il pense et ce qu'il fait et fasse ce qu'il pense et ce qu'il entend. …. Et ainsi une éducation devient inclusive parce que tous ont une place ; inclusive aussi humainement »                                
Ce sont des prescriptions pour une vie vertueuse.
Nous sommes tous appelés à parfumer de vertu, de façon à ce que le bon parfum remplisse les maisons, les écoles, les institutions et aide chacun à développer cette citoyenneté active nécessaire au bien être et à résoudre les problèmes complexes de notre temps. Un vœu : que l'on évite toute sorte de tiédeur, déviance ou anorexie étique. Que notre appétit soit toujours de qualité parce qu'il est beau bon et vrai!
Giovanni Perrone
APETITO POR QUÉ?
La ética y la virtud en la vida y en la sociedad.  Utopía, una esperanza, un compromiso

Según Aristóteles, el apetito es la tendencia natural de cada persona a darse cuenta de lo que él considera "buena". El concepto de bien está estrechamente relacionado con la manera de entender la vida y la manera de relacionarse con los demás y de la sociedad. El reciente estudio de la OCDE, confianza en el gobierno, comparativamente analizar la situación de 29 países en el mundo en lo que respecta a la corrupción pone de relieve la necesidad, desde los primeros años de vida, que enseñe y lo hace ejercer la ética de la buena ciudadanía. Por lo tanto, el informe recuerda la responsabilidad de todas las instituciones llamadas a cuidar el crecimiento de buenos ciudadanos. Incluso los ciudadanos, sin embargo, deben saber cómo cuidar de las instituciones. De hecho, a menudo, no es ciudadanos virtuosos que hacen las instituciones vacías de valor y lleno de irregularidades.
La vida ética está tomando "el cuidado personal, cuidado de los demás, la atención de las instituciones" (P. Ricoeur). Que madura la capacidad de cuidar desde su nacimiento, gracias al compromiso y el ejemplo de los educadores líderes y para la vida en ambientes que favorecen la práctica de la virtud. La ética del cuidado interactúa con la ética de la justicia gracias a una idea del bien (el llamado bien común) que une el yo y el otro. Y 'voluntad de "estar listo" para el otro que caracteriza el acto con cuidado.
No hay vida sin la práctica ética de la virtud. Me refiero a las virtudes humanas y cívicas que interactúan bien con las promovidas por la religión, sino que favorecen la maduración. "La virtud es una disposición habitual y firme para hacer el bien. Las virtudes humanas son actitudes firmes, disposiciones estables, perfecciones habituales del entendimiento y de la voluntad que regulan nuestros actos, ordenan nuestras pasiones y guían nuestra conducta según la razón y la fe. Proporcionan facilidad, dominio de sí mismo, y la alegría de llevar una vida moralmente buena. El hombre virtuoso es el que practica libremente el bien. Cada virtud permite a la persona no sólo realizar actos buenos, sino para dar lo mejor de sí mismos. Con todas sus fuerzas sensibles y espirituales de la persona virtuosa tiende hacia el bien; la investigación y lo elige a través de acciones concretas ".
Así, el Catecismo de la Iglesia Católica. Algunas virtudes tienen la función fundamental; Son llamados cardenales: la justicia, la fortaleza, la prudencia y la templanza. De hecho, "si un hombre ama la justicia, las virtudes son el fruto de su trabajo. Las virtudes que enseñan, de hecho, la templanza y la prudencia, la justicia y la fortaleza "(Sb 8,7). A su alrededor gravitan en torno a las otras virtudes. Las virtudes no son declaimed pero experimentaron, con una maduración de día en día, incluso en las pequeñas decisiones y acciones de nuestra vida cotidiana.
El apetito de buenos guías y apoyos en la toma de decisiones de calidad y hacer que el virtuoso un estilo de vida. Es un buen apetito que desde la niñez anima a cada persona para convertirse en una estrella y para pasar a sí mismos para crecer y para crecer en ética. Creo que metafóricamente a un restaurante que llena el camino de los buenos olores, presenta platos que estimulan los ojos, el estómago y el cerebro, también ofrece la oportunidad de aprender a cocinar deliciosos platos y, al mismo tiempo, los clientes están involucrados, a partir de lo que hacen. El ejemplo, la apreciación y arrastre el acompañamiento fraterno hacia el bien. Por lo tanto todas las instituciones, empezando por la familia, debe ser considerado y vivido como un espacio educativo, un lugar donde la gente come de actos virtuosos.
La misma atención a la legalidad, a menudo se llama hoy y manifiesta, no tiene valor si no está estrechamente ligado a la virtud de la justicia y al compromiso concreto y todos los días porque la justicia es la forma natural de ser y de actuar de cada persona y cada institución. Debe, sin embargo, un compromiso mayor y compartida para garantizar a todos una buena educación; alianza educativa que une a las familias, la escuela, las instituciones civiles y eclesiales, asociaciones y movimientos.
Por cierto, Papa Francesco mucho hincapié en la necesidad de educar al bueno, lo bello y lo verdadero. Recientemente dijo que "hay tres idiomas: el lenguaje de la cabeza, el lenguaje del corazón, el lenguaje de las manos. La educación debe moverse en estos tres caminos. Enseñar a pensar, ayudará a sentirse bien y para acompañar en la fabricación. Esto significa que necesitamos los tres idiomas están en armonía; el niño, el niño que piense lo que siente y lo que hace, lo que piensa y siente lo que hace y hace lo que piensa y siente. Por lo tanto, la educación se convierte en integrador porque cada uno tiene un lugar; incluido también humanamente".
Estas son señales a un camino virtuoso.
Estamos todos llamados a perfumar de virtud, por lo que la fragancia llena viviendas, escuelas, instituciones, y ayuda a cada uno a desarrollar una ciudadanía activa que se necesita para sentirse bien y para resolver los complejos problemas de nuestro tiempo. Que nuestro apetito siempre es "bueno" porque es bello, bueno y verdadero!

Giovanni Perrone




  CHE APPETITO HAI?
Etica e virtù nella vita e nella società. Un’utopia, una speranza, un impegno

Secondo Aristotele l'appetito rappresenta la naturale tendenza che spinge ogni uomo a realizzare ciò che egli ritiene “bene”. Il concetto di bene è strettamente connesso al modo di intendere la vita e di porsi nei confronti degli altri.  Il recente studio dell’Ocse, Trust in Government, analizzando comparativamente la situazione di 29 Paesi nel mondo nei riguardi della corruzione, evidenzia la necessità che, sin dai primi anni di vita, si insegni e si faccia esercitare l’etica della buona cittadinanza. Perciò il rapporto richiama la responsabilità di tutte le istituzioni deputate ad aver cura della crescita dei buoni cittadini. Anche i cittadini, però, debbono sapersi prender cura delle istituzioni. Infatti, sovente, sono gli stessi cittadini non virtuosi che rendono le istituzioni svuotate dei valori e incancrenite dal malaffare.
Il vivere eticamente è il prendersi “cura di sé, cura degli altri, cura delle istituzioni” (P. Ricoeur). Si matura la capacità di prendersi cura sin dalla nascita, grazie all’impegno e all’esempio di educatori-accompagnatori e al vivere in ambienti che favoriscono l’esercizio delle virtù. L’etica della cura interagisce con l’etica della giustizia grazie ad un’idea di bene (il cosiddetto bene comune) che accomuna l’io e l’altro. E’ la disponibilità ad “essere pronti”  a migliorare se stessi e  a farsi carico dell’altro, accompagnandolo sulla via del bene, che caratterizza l’agire con cura. L’altro non è solo la singola persona, ma è anche la comunità, l’associazione, l’istituzione, il gruppo.
Non c’è vita etica senza l’esercizio delle virtù. Mi riferisco alle virtù umane e civiche che bene interagiscono con quelle promosse dalla religione, favorendo la maturazione del “buon cittadino e del buon cristiano”. “La virtù, infatti, è una disposizione abituale e ferma a fare il bene.  Le virtù umane sono attitudini ferme, disposizioni stabili, perfezioni abituali dell'intelligenza e della volontà che regolano i nostri atti, ordinano le nostre passioni e guidano la nostra condotta secondo la ragione e la fede. Esse procurano facilità, padronanza di sé e gioia al fine di condurre una vita moralmente buona. L'uomo virtuoso è colui che liberamente e coscientemente pratica il bene. Ogni virtù consente alla persona di dare il meglio di sé, non soltanto di compiere atti buoni. Infatti, con tutte le proprie energie sensibili e spirituali la persona virtuosa tende verso il bene; lo ricerca e lo sceglie in azioni concrete”. Così afferma il Catechismo della Chiesa Cattolica.
Alcune virtù hanno la funzione di cardine; sono dette cardinali: la  giustizia, la fortezza, la prudenza e la temperanza. «Se uno ama la giustizia, le virtù sono il frutto delle sue fatiche. Le virtù insegnano, infatti, la temperanza e la prudenza, la giustizia e la fortezza» (Sap 8,7). Attorno ad esse gravitano le altre virtù, che non sono declamate ma vissute, maturate giorno per giorno, anche nelle piccole scelte ed azioni della nostra vita.
Perciò occorre promuovere e implementare l’appetito del bene. Esso orienta e sostiene nel compiere scelte di qualità e nel far diventare il vivere virtuoso uno stile di vita. E’ un buon appetito che sin dall’infanzia spinge ogni persona a diventare protagonista e a spendersi per crescere e per far crescere in maniera eticamente corretta. A proposito di appetito penso metaforicamente ad un ristorante che riempie la strada di buoni profumi, presenta piatti che stimolano occhi, pancia e cervello,  che offre anche la possibilità di imparare a cucinare piatti prelibati e, nel contempo, coinvolge i clienti nel mettere a frutto ciò che sanno fare. L’esempio, l’apprezzamento e il fraterno accompagnamento trascinano verso il bene. Ogni istituzione,  a partire dalla famiglia, deve essere considerata e vissuta come spazio educativo, luogo eticamente fecondo e significativo, ove in un clima virtuoso si affina l’appetito nutrendosi di atti virtuosi.
La stessa attenzione alla legalità, oggi sovente richiamata e manifestata, non ha valore se non è strettamente connessa alla virtù della giustizia e al concreto e quotidiano impegno perché la giustizia sia il modo naturale di essere e di agire di ogni persona e di ogni istituzione. Occorre, però, un maggiore e condiviso impegno per garantire a tutti una buona educazione, grazie ad un’alleanza educativa che accomuni famiglie, scuola, istituzioni civili ed ecclesiali, associazioni e movimenti.
A proposito, Papa Francesco insiste parecchio sulla necessità di educare al buono, al bello e al vero. Ha più volte affermato che “ci sono tre linguaggi: il linguaggio della testa, il linguaggio del cuore, il linguaggio delle mani. L’educazione deve muoversi su queste tre strade. Insegnare a pensare, aiutare a sentire bene e accompagnare nel fare. Occorre cioè che i tre linguaggi siano in armonia; che il bambino, il ragazzo pensi quello che sente e che fa, senta quello che pensa e che fa, e faccia quello che pensa e sente. E così, un’educazione diventa inclusiva perché tutti hanno un posto; inclusiva anche umanamente”. Sono buone indicazioni per una via virtuosa.
Siamo tutti chiamati a profumare di virtù, in modo che il buon profumo riempia case, scuole, istituzioni, spazi privati e pubblici, aiutando ciascuno a maturare quella cittadinanza attiva necessaria a star bene e a risolvere i complessi problemi del nostro tempo. Un augurio: Che si eviti ogni sorta di  tiepidezza, devianza  o anoressia etica. Il nostro appetito sia sempre di qualità perché bello, buono e vero!
Giovanni Perrone





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